Les antibiotiques sont des substances actives qui détruisent ou inhibent la croissance des bactéries.
Leur découverte a considérablement révolutionné la médecine dès la deuxième moitié du 20ème siècle.
1928 : découverte de la pénicilline
Ernest Duchenne fut le premier biologiste qui évoqua en 1897 l’existence d’un antagonisme entre les moisissures et les bactéries. Mais ce n’est qu’en 1928 que Fleming découvrit par hasard des zones d’inhibition dans des cultures de staphylocoques dorés au contact d’un champignon. Il identifia cette moisissure comme étant un Penicillium notatum, et appela la substance sécrétée par ce champignon la pénicilline. Cette découverte tomba dans l’oubli jusqu’en 1940, lorsque des chercheurs réussirent à obtenir une pénicilline purifiée et isolée. Cette pénicilline permit de traiter le 1er cas de septicémie à staphylocoque en 1941 et fut largement utilisée par les armées à partir de 1943, ce qui contribua à sauver des milliers de vies. Fleming reçut ainsi en 1945, le prix Nobel de médecine pour ses travaux.1,3
Fin du 20ème siècle : l’avènement des antibiotiques
La découverte de la pénicilline a ouvert la voie à beaucoup d’autres antibiotiques et a constitué un progrès majeur dans la médecine au 20ème siècle. En effet, les infections bactériennes représentaient auparavant la principale cause de décès. La découverte des antibiotiques a permis de soigner de nombreuses maladies mortelles (notamment la tuberculose, la pneumonie, la syphilis…), et de prolonger considérablement la durée moyenne de l’espérance de vie. 2
Mais l’utilisation massive et parfois abusive des antibiotiques a modifié l’écologie bactérienne et a contribué à faire émerger des résistances bactériennes aux antibiotiques. Afin de préserver la richesse de cet arsenal thérapeutique, et limiter les impasses thérapeutiques, des politiques de sensibilisation ont été développées pour favoriser un « juste usage » des antibiotiques
merci pour l’article